Stepping on the ashes of those that never made it
How can I be the only one left?
With nothing left to hope for
With ever step I suffer
After all these years somehow I'm still here
Dead inside I see no reason to stop
Each wound a reminder of all the horror I've seen
Of where I have been
Of what I have become...
Children eat their own flesh just to survive
As we continue declining
No one will mourn the day when we are all gone...
Never to fulfill what the world expects of me
And you scream confessions of all the jealous truths
Of the life I never had
A friendly reminder of things I can't achieve
A friendly reminder of things I will never be...
supported by 16 fans who also own “Your Starchild”
NONE a opéré un virage dans Where Life Should Be et ça se confirme davantage dans Damp Chill of Life. Le temps des métaphores est révolu : l'humidité froide, c'est celle des larmes qui coulent sur le visage à cause de la dépression. Tout pleure dans cet album : les guitares typées DSBM grésillent, les solos ("The Damp Chill of Life", "It's Painless To Let Go") sont liquides et coulent, les voix prennent à la gorge ; même le piano, étranglé par les sanglots ("Cease"), est aphone. Insoutenable... Jordan Vauvert
supported by 14 fans who also own “Your Starchild”
On ne frappe pas un homme à terre : c'est ce que dit la règle mais NONE a déjà prouvé qu'il ne les suivait pas et si son album éponyme retirait toute perspective de béatitude spirituelle, Life has gone on long enough, son deuxième opus, nous interdit l'accès au bonheur terrestre. La vie n'a aucune substance et la production plus distante le confirme. Le DSBM s'empare de textures sonores blues, mettant en relief une dépression urbaine. Les cris partent en fumées : ne restent que les pleurs... Jordan Vauvert
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La traversée du désert n'aura pas duré quarante jours mais quatre longues années...
Avec Панихида, Батюшка renaît enfin de ses cendres et, bien que désormais seul (ou plus exactement entouré de deux chanteurs), Христофор accomplit un miracle. Il s'inscrit dans la continuité de Литоургиiа avec un black metal orthodoxe qui nous convie ici à une cérémonie dédiée aux morts. Sa vision est englobante : les mélodies, la gravité et le silence font toucher le paradis ; l'agressivité est luciférienne. Jordan Vauvert
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Certains ont pu reprocher à Psychonaut 4 d'être trop prévisible et expéditif dans Dipsomania ; la pochette, avec ce bambin qui se préparait déjà au suicide, était annonciatrice. Ce défaut est corrigé dans Neurasthenia. Les pistes se rallongent jusqu'à devenir des étapes et elles sont à ce titre toujours en évolution ("Sweet Decadence" est la plus symptomatique). La dépression n'est plus un sentiment : c'est un univers qui nous hante à chaque instant.
Neurasthenia est en un mot un album parfait ! Jordan Vauvert